J moins 3…

Une rencontre miraculeuse“, c’est ainsi que Louis Lortie qualifie sa rencontre avec le Quatuor Panocha, dans l’interview – par Catherine Favre – parue dans L’Express et L’Impartial de ce week-end. Extraits : “Avec le quatuor Panocha, j’ai rencontré le Dvorak et le Brahms dont je rêvais depuis toujours“. Vos coups de cœur n’ont souvent d’égal que vos coups de gueule? Oui je pouvais être très tumultueux mais j’ai pris beaucoup de sagesse en vieillissant (grand éclat de rire). J’étais tellement choqué par l’arrogance de ces gens irrespectueux du style du compositeur. Si Mozart ne leur plaît pas qu’ils écrivent eux-mêmes leur musique. On ne peut pas faire abstraction de trois siècles d’histoire de la musique. Nous ne faisons que recréer…

«Vieillir», le mot revient souvent dans votre bouche? Ah, ça! Mais si un jour je ne peux plus produire de musique, je crois que je pourrais être heureux quand même grâce à la nature avec un lac, des montagnes autour de moi (réd: le pianiste de 57 ans vit entre le lac de Côme et Berlin).

Pour donner de l’élan à votre week-end, le troisième mouvement – Furiant – du Quintette n°2 de Dvorak… Plus d’infos sur le concert de mardi prochain.

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