STUTTGARTER PHILHARMONIKER, ALEXEI VOLODIN piano, direction TOSHIYUKI KAMIOKA

STUTTGARTER PHILHARMONIKER, ALEXEI VOLODIN piano, direction TOSHIYUKI KAMIOKA
  • 29 octobre 2013 , 20h15
  • Salle de Musique


Piotr Ilitch Tchaikovsky  1840-1893

Ouverture de Roméo et Juliette

Sergey Rachmaninov  1873-1943

Concerto pour piano et orchestre n° 2 op. 18 en do mineur

Alexander Borodine  1833-1887

Symphonie n° 2 en si mineur

Il y a peu d’œuvres de la littérature qui ont influencé musiciens, chorégraphes, peintres et cinéastes autant que la pièce de Shakespeare sur le couple tragique de Vérone. A part l’opéra de Gounod et le ballet de Prokofiev, c’est surtout l’ouverture de Tchaikovsky qui a gardé une grande notoriété. Le morceau, qui vit le jour grâce à une suggestion du compositeur Balakirev, comporte par ailleurs une ancienne mélodie liturgique russe.

Rachmaninov, qui fut un des plus importants pianistes de son époque, nous a surtout laissé un grand nombre de compositions pour son instrument. Une place d’honneur appartient à ses quatre concerti, dont le deuxième est de loin le plus populaire. Il fut terminé en 1901, après une longue crise personnelle, durant laquelle Rachmaninov avait cessé de composer. L’opus 18 est dédié à son psychiatre !

Comme beaucoup de ses collègues du « Puissant petit groupe » de compositeurs au centre de la vie musicale russe, Borodine était musicien amateur, gagnant sa vie grâce à la chimie. A côté de l’opéra Le Prince Igor, du tableau musical Dans les Steppes d’Asie Centrale et du deuxième Quatuor à cordes, sa deuxième Symphonie est la pièce qui s’est installée le plus régulièrement dans le répertoire. Le compositeur y réussit à créer une œuvre à caractère fortement russe.


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